Une organisation est, en science sociale, un groupe social formé d’individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les préférences, les informations, les intérêts et les connaissances peuvent diverger : une entreprise, une administration publique, un syndicat, un parti politique, une association, etc.
Chaque être humain qui fait partie d’une organisation réagit selon l’ensemble des caractéristiques affectives, émotionnelles et dynamiques relativement stables et générales. C’est-à-dire, sa personnalité. Les facteurs qui influencent la personnalité sont : les traits de caractères héréditaires, l’éducation et l’influence familiale, les épreuves, les succès, les échecs, l’exercice du métier, les groupes ou institutions d’appartenance social ou professionnel et l’encadrement de la religion.
Toute organisation a aussi une personnalité. Cette personnalité détermine la culture organisationnelle. Ainsi, la culture organisationnelle est déterminée par la mission, les valeurs, et la vision. Chaque département qui forme une organisation a aussi leur propre culture départementale. D’ailleurs, les valeurs sont les traits de caractères d’une organisation. Ils sont essentiels pour atteindre les objectifs organisationnels, car ils construisent un environnement de travail propice à la mission. Les valeurs organisationnelles sont l’écoute entre ses membres, l’humilité, l’efficacité, l’adaptation, l’attachement, l’innovation, la rigueur, l’innovation, l’interaction entre ses membres, la réactivité, la diversité culturelle, l’égalité de sexe, l’agilité, le respect aux normes, le respect, l’honnêteté, la transparence, etc.
Un changement est nécessaire lorsque les valeurs organisationnelles ne sont pas respectées et peuvent mettre en danger la réalisation des objectifs organisationnels. La cinquième discipline, un livre écrit par Peter Senge enseigne les stratégies qu’une organisation doit mettre en pratique pour être une organisation apprenante. Ces stratégies reposent sur cinq pilaires : la maîtrise personnelle, les modèles mentaux, la construction d’une vision partagée, la formation en équipe et la pensée systémique.
Dirigeant, la pensée systémique est une discipline qui permet de percevoir les phénomènes dans leur totalité et de prendre conscience que chacun fait partie intégrante du système : chacun est influencé par le système et à son tour chacun influence également le système. Donc, un dirigeant doit surveiller que les valeurs organisationnelles soient respectées, car ils influencent directement dans les objectifs à atteindre et dans le comportement collectif.
Principe :
1 Corinthien 12 : 14-26
19 Si tous étaient le même membre, où serait le corps ? 20 En fait, ils sont beaucoup de membres et pourtant un seul corps. 21 L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi », et la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous. » 22 Bien au contraire : les membres du corps qui semblent être plus faibles sont nécessaires, 23 et nous entourons de plus d’honneur les parties du corps que nous pensons être moins honorables, de sorte que les parties peu attirantes de notre corps, nous les traitons avec plus de décence, 24 alors que les parties attirantes n’ont besoin de rien. Mais Dieu a composé le corps en donnant plus d’honneur à la partie qui en manquait, 25 afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que ses membres se soucient les uns des autres. 26 Si un membre souffre, tous les autres membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui.
Par Ricardo Pache Cabral | Expert en leadership organisationnel