La première chose que fait l’être humain lorsqu’il sort du ventre de sa mère est de s’exprimer. Selon le dictionnaire Larousse, « le premier cri du nouveau-né traduit son adaptation à la vie extra-utérine. Les multiples stimuli sensoriels liés à la sortie de l’utérus (froid, sensations tactiles) déclenchent chez le nouveau-né, par un réflexe nerveux, une ouverture de la glotte et une violente contraction des muscles inspiratoires. »
Nous nous exprimons à partir du langage verbal, du langage non verbal, par des gestes, etc. L’envie de s’exprimer est l’un des actes le plus anticipés chez l’être humain. Dans l’histoire de l’humanité, des millions des personnes ont perdu leur vie pour avoir exprimé leurs sentiments, leurs convictions, etc. D’autres ont passé des années emprisonnés pour avoir manifesté leur opinion.
La Déclaration universelle des droits de l’homme indique dans son article 19 que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».
La commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec dit que « La liberté d’expression inclut le droit d’exprimer des opinions controversées et dérangeantes, ainsi que de critiquer des idées et des valeurs sans avoir peur de subir des représailles. Elle fait partie des libertés et des droits fondamentaux protégés par la Charte des droits et libertés de la personne ». Par contre, la liberté d’expression est réprimandée lorsqu’elle exprime des actes de violence ou des menaces et des discours haineux contre un groupe ethnique ou religieux, car la liberté d’expression est un droit civil et politique.
La liberté d’expression est menacée principalement dans les régiments politiques autoritaires. Par contre, elle fait objet de manipulation dans tous les régimes politiques pour cacher des crimes, la corruption et des pratiques socialement inacceptables. Également, la liberté d’expression est objet de représailles lorsqu’un membre d’une institution essaie d’exprimer son opposition contre les abus de pouvoir, les discriminations ou l’harcèlement, etc. Par conséquent, la coercition à la liberté d’expression est un acte d’harcèlement.
Finalement, la liberté d’expression peut-être violée, lorsqu’elle menace la gouvernance, lorsqu’elle se bat pour la vérité, lorsqu’elle est contre une injustice, lorsqu’elle amène quelqu’un à rendre des comptes, lorsqu’elle favorise la participation active des citoyens, lorsqu’elle promeut l’égalité des traitements envers les minorités ainsi que lorsqu’elle insiste au changement et à l’innovation.
Dirigeant,
La liberté d’expression dans une organisation assure le respect et les bonnes pratiques de la gestion. Le contraire, c’est-à-dire, de faire taire une personne qui veut exprimer sa mécontente face à une situation injuste vécue, est un acte contraire aux valeurs qui préconise la société québécoise.
Principe
Isaïe 30 :10-13
10 Ils disent aux voyants : “Ne voyez pas », et aux visionnaires : “Ne nous parlez pas de visions véridiques. Dites-nous des choses flatteuses ; contemplez des illusions trompeuses.11 Déviez du chemin ; écartez-vous du sentier. Arrêtez de nous parler de Jéhovah.” »12 c’est pourquoi voici ce que dit Jéhovah : « Puisque vous rejetez ma parole, que vous vous fiez à la tromperie et à l’imposture, et que vous vous appuyez sur elles,13 cette faute sera pour vous comme un mur fissuré, comme une haute muraille déformée prête à s’écrouler. Elle s’effondrera soudain, en un instant.
Ricardo Pache Cabral / Expert en Leadership organisationnel, producteur de la Vitrine du dirigeant
https://www.liberties.eu/fr/stories/why-is-freedom-of-speech-important/44136